C’est tout naturellement que je consacre ce premier billet à ce joyau architectural qu’est le château des Ducs de Bretagne. Notre première rencontre eu lieu un mardi, le 28 février 2017 exactement. Fraîchement débarquée par le train de 11h54, tandis que je me débattais avec mes bagages pour rallier mon futur nid, je tombais nez à nez avec cette imposante forteresse. Et, qu’elle ne fut ma surprise de la trouver là, en pleine ville ! Singulier ! Sentiment confirmé et bien plus encore lorsque nous fîmes plus ample connaissance.

Affichant plus de 800 printemps, le château fut reconstruit à la fin du Moyen-Âge par François II, dernier duc de Bretagne. A sa mort en 1488, sa fille Anne de Bretagne sacrée deux fois reine de France poursuivit les travaux qu’il avait entrepris. Le château servit au fil des siècles, de résidence officielle pour les Ducs de Bretagne, de forteresse, de prison, de demeure royale et même de caserne militaire. Une rénovation de plus de 15 ans lui a rendu toute sa superbe.

Rugueux au premier abord, le château est à l’intérieur une splendeur de la renaissance. Du haut de ses remparts qui offrent un superbe point de vue de la ville à 360°, je parcours le chemin des rondes de garde de l’époque. J’ai un peu de mal à imaginer que la Loire baignait jadis ses murs. Côté cour, c’est un autre monde qui se dévoile : des bâtiments tout de tuffeau blanc. Je suis frappée par le raffinement et la clarté qui se dégagent des lieux. Différents décors témoignent des premières influences de la renaissance italienne.

Après avoir déambulé dans sa cour et ses remparts (en accès libre), je plonge dans l’histoire de Nantes, de la Bretagne et de la France par la visite du musée installé au cœur de l’ancienne résidence ducale. Sa superbe scénographie variée et immersive me fait vite oublier la déception de n’avoir trouvé aucune trace de la vie d’antan. Sept séquences à la fois chronologiques et thématiques rythment mon parcours. Les heures fastueuses ou troublées de la cité sont racontées en 32 salles au travers de la présentation de plus de 800 objets de collection.
Allez hop, encore un peu d’énergie, je file vers l’exposition temporaire du moment. Le temps le permet, je m’accorde un moment de détente bien mérité sur le jardin verdoyant des douves (en accès libre), après près de 3 heures de flânerie. J’ai presque envie d’aller barboter avec les canards !

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